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La Flat Tax (PFU) : PEL, Assurance-Vie, PEA, CIF...





Le prélèvement forfaitaire unique (plus connu sous le nom de flat tax) a été mis en place à partir du 1er janvier 2018.


Cette réforme de l'imposition des revenus du capital (dividendes et plus-values) a été voulue par Emmanuel Macron qui, après le quinquennat de François Hollande désiré donner un coup de pouce à l'économie, en incitant les Français à y investir.


Cette réforme est plutôt une bonne chose pour les investisseurs et les chefs d'entreprises, car elle abaisse parfois considérablement le taux d'imposition comparé à ce qui se faisait auparavant.


En contrepartie de ce taux unique à 30%, le contribuable ne peut plus ni déduire fiscalement, ni profiter des abattements pour durée de détention.


Qui sont les personnes imposées à la flat tax ?


Vous serez imposé au PFU (Flat tax) si vous percevez les revenus suivants :

  • les plus-values de cessions mobilières,

  • les intérêts,

  • les dividendes,

  • les obligations,

  • et l'assurance-vie.

La flat tax n'est pas simplement une taxation de 30%.

En fait, ce taux à 30% est composé de deux taux bien distincts. L'un concerne l'impôt pour 12,8% tandis que le second est composé des prélèvements sociaux pour 17,2%.


Est-il possible d'échapper à la Flat Tax ?


Il est toujours possible d'opter pour une imposition des revenus du capital au barème progressif de l'impôt.


Cela peut, par exemple, être intéressant pour un contribuable non imposé à un taux supérieur à 11%, car les prélèvements sociaux restent dus quant à eux (11% + 17,2% = 28,2%).


Un investisseur avec une tranche marginale d'imposition de 30% se retrouverait déjà avec un taux de 47,2% (30% + 17,2%). Il peut tout de même profiter de l'abattement pour durée de détention s'il y est éligible. Cela peut donc parfois être préférable.


En effet, avec l'option au barème progressif, le contribuable peut également utiliser un abattement pour une durée de détention applicable aux plus-values mobilières ou un abattement de 40% pour les revenus des capitaux mobiliers (dividendes).


Barème des abattements pour durée de détention :

0% de 0 à 2 ans

50% de 2 ans à 8 ans

65% après 8 ans


Pour certaines plus-values, le taux d'abattement est plus important. On parle d'un abattement renforcé éligible sous certaines conditions que nous ne détaillerons pas ci-dessous.

Moins de 1 an 0 %

De 1 à 4 ans 50 %

De 4 à 8 ans 65 %

Plus de 8 ans 85 %


Attention tout de même, si le contribuable opte pour le barème progressif, celui-ci s'appliquera à l'ensemble de ses revenus de même nature.


Que choisir ?